Patrimoine et histoire
par agadmin · Publié · Mis à jour
Histoire
Aux lieux dits « Borie-Vieille » et les « Cadagnes » des fouilles ont attesté une occupation de la région dès les temps préhistoriques.
Au XI siècle, l’évèque Frotaire de Gourdon choisit une colline d’accès difficile dominant la vallée pour édifier quatre forteresses qui devaient protéger la région contre les invasions normandes.
Au Moyen-Âge, Agonac était une ville close protégée par des remparts et à laquelle on accédait par les passages suivant : la porte de Ripaguay , la porte Palenchart, la porte Foscheyrencha et au Nord–Est la porte Salseyron.
Le village est identifié sous le nom d’Agonat sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789.
Le patrimoine
Cette église est située en dehors du bourg en contrebas du village, sur la route qui va d’Agonac à Château l’évêque.
Elle mesure environ 40m de long.
Sa particularité vient de la juxtaposition d’une voûte en berceaux et de coupelles sur pendentifs.
Cette église de style roman bâtie au XI siècle est surplombée d’un imposant clocher, élevé un siècle plus tard et soutenu par une coupole sur pendentifs décorée.
Une seconde coupole agrémente l’avant chœur tandis qu’une voûte en berceau suit la nef.
Les contreforts additionnés au XVI siècle ont fait de ce bâtiment un véritable bastion lors des guerres de religion.
L’église est classée au titre de monument historique le 22 mai 1900.
Des restaurations ont été entreprises depuis ce jour.
L’église a été entièrement débadigeonnée, ce qui a permis de mettre à jour en 1941 deux peintures murales que le chanoine Roux date du XV siècle.
L’une représente une crucifixion : le Christ est représenté jusqu’à mi-corps.
La seconde peinture représente un chevalier coiffé d’une toque à cheval, cette scène pourrait être la charité de St Martin.
Un décor végétal et géométrique date du XVII siècle.
Les vitraux actuels de l’église ont été posés lors d’une restauration en 1940.
La cloche de l’église Saint Martin fondue en 1862 a été remplacée le 11 novembre 1989, jour de la fête patronale par une nouvelle cloche fondue à Orléans par Dominique Bollée, fondeur.
Elle porte une représentation du Christ, de la Vierge Marie, de Saint Joseph et de Saint Martin patron d’Agonac.
Elle porte le nom de Marie- Noëlle, sa note est en mi bémol et son poids est de 1200kg.
Construction : début du XII siècle
Remaniements :aux XVI , XVII et XIX siècles.
Matériaux : calcaire,pierre de taille ,moellon,enduit ,ardoise.
Il est l’ancien fort castrum Agoniacum érigé sur une motte centrale dominant la vallée de la Beauronne ,offrant ainsi un site stratégique idéal.
L’évêque de Périgueux, Frotaire de Gourdon ,fait construire vers 980 plusieurs châteaux dont celui d’Agonac, pour défendre Périgueux contre les invasions normandes.
Au XII siecle, le fort se transforme en véritable château avec un important donjon à contreforts plats avec des murs de 2.20 mètres d’épaisseur .
Aux XV et XVI siècle, lors des épidémies de peste qui touchent Périgueux,le Château sert de refuge à la cour pastorale.
Malgré sa position , le château souffre beaucoup des guerres anglaises et est donc remanié plusieurs fois à différentes époques.
Ce château est désormais une propriété privée.
Il fut complètement reconstruit au début du XIX siècle sur les ruines d’un ancien logis détruit à la révolution française
De style sobre et simple, le long bâtiment comporte sept travées dont celle du centre est encadrée par des pilastres qui donnent l’illusion d’un avant corps.
Sur l’autre façade qui domine la petite vallée de la Beauronne, se trouve un avant corps central.
A droite une aile prolonge ce logis et à gauche une tourelle terminée en poivrière prolonge l’angle.
Au XVIII siècle, il était le fief de la famille ; « Les Dujaric de la rivière ».
A la belle époque il appartient la famille d’Auguste Rebeyrol, puis passe aux Nardou qui furent déportés pendant la seconde guerre mondiale.
Ce château est une propriété privée.
Il fut bâti dans le premier quart du XIX siècle et appartient à un vaste domaine viticole de 117 hectares.
De fondation rectangulaire, l’espace réservé au logement des propriétaires s’étend sur un étage doté de baies à linteaux cintrés puis sur un niveau de combles percés de lucarnes.
Un pavillon carré et une grange jouxtent l’ensemble.
On compte également une chapelle datant des années 1840-1850.
Ce château est une propriété privée.
Il est situé dans le bourg non loin de la fontaine de Pisse- Chèvre.
La famille De Las Bordas apparaît à Agonac dès le XII siècle.
C’est le 27 juin 1891 que ce moulin sera vendu à Mr Pierre Bonnefond propriétaire –boulanger ,il servira longtemps à produire la farine ;depuis on y fabrique toujours le pain.
Le petit patrimoine
Bâtiment destiné à contenir des pigeons et à leur permettre de pondre et de couver leurs œufs à l’abri des intempéries. Les pigeons étaient élevés non seulement pour leur chair mais aussi pour leur fiente, très riche en éléments fertilisants.
Petites constructions établies sur des terres agricoles pour servir d’abri pour les hommes mais aussi de remise pour les outils. Ce sont essentiellement des cabanes de vigne nées de l’expansion de la viticulture au 19e siècle.
Ouvrage de maçonnerie généralement vouté en coupole ouvert devant pour enfourner les pains.
Monument religieux modeste, représentation symbolique de la croix de Jésus-Christ.
On les trouve aux carrefours, aux croisées des chemins ou une pause de réflexion, de recueillement sacré est nécessaire avant le choix d’une orientation nouvelle.
En pierre, en bois, en fonte, en béton, en fer.
Eléments indispensables à la vie quotidienne les puits ont été implantés près des habitations, cour de ferme ou château.
Puits ronds avec la margelle de pierre.
Puits carrés quelque fois couverts.
Puits bâtis souvent construit en pierre taillé, couverts de lauze, de tuiles ou d’ardoises selon le sous-sol local.
Ils sont très souvent fermés par une petite porte en bois pleine ou à claire-voie.
Alimentés par une source ou une fontaine bâtie. Ils sont implantés à proximité du village.
Fontaines bâties.
Bâtiments où sont installés des moulins servant à broyer moudre du grain ou des fruits pour faire de la farine ou de l’huile.